L’Association des presses universitaires canadiennes – Association of Canadian University Presses (APUC-ACUP), dans le cadre de sa réflexion sur les préoccupations soulevées par la Black Canadian Studies Association (BCSA) concernant l’édition 2021 du Congrès, partage le sentiment d’urgence communiqué par les associations concernant la nécessité que la Fédération canadienne des sciences humaines introduise des changements au Congrès visant à adresser le racisme anti-noir et autres formes d’intolérance et de biais systémiques et persistants.
Nombre de nos autrices et auteurs mènent par l’exemple en signant des œuvres puissantes qui témoignent du racisme anti-Noir, -Asiatique et -Autochtone qui marquent le passé et le présent du Canada. Leur attachement infatigable au travail, critique, qu’est l’échange d’idées, de l’articulation des désaccords et de la confrontation des iniquités amplifie notre responsabilité, en tant qu’éditeurs, à nous assurer que leurs œuvres soient visibles et disponibles dans le plus large éventail de contextes possible. Nous soutenons nos autrices et auteurs ainsi que leurs recherches dans une gamme de disciplines et de tribunes dans le but d’amplifier la voix collective d’un milieu universitaire qui appelle à des changements de fond.
À cette fin, les membres de l’APUC-ACUP sont engagés à travailler avec la Fédération à la réalisation des objectifs mis de l’avant dans le rapport émis récemment par le Comité consultatif du Congrès sur l’équité, la diversité, l’inclusion et la décolonisation. L’APUC-ACUP comprend que la valeur du Congrès en tant que lieu de rassemblement et de dialogue est inextricablement liée à sa capacité de créer un espace sécuritaire et sensible aux voix qui s’élèvent au sein de la communauté universitaire. Sa première responsabilité – que nous partageons toutes et tous – est d’atteindre cet objectif.